Deviens ce que tu es. Juste un sol, un couloir, c’est du carrelage, celui des maisons Phénix des années 90. Y a-t-il un but au bout de ce couloir, quel est l’objectif du chemin parcouru ? Le spectacle s’appelle Parpaing, c’est l’histoire d’un parcours, celui de l’enfant qui, quoi qu’il arrive, se réveille les matins parce qu’il y a toujours un demain, c’est celui du jeune adulte qui doit décider de comment se présenter au monde parce qu’il faut bien être quelqu’un, c’est celui inachevé de l’homme en devenir. Peut-on s’autoriser à déposer les valises parfois un peu lourdes du passé sur le pas de la porte pour simplement laisser l’avenir décider de qui nous allons devenir.
Le parpaing est à la fois un poids, un matériau de construction, c’est la fondation ; il me rappelle d’où je
viens, une low-middle-class de zone indus, Cora, Flunch, les maisons Phénix. Ce milieu est le lien, le fil
rouge qui relie mes vérités multiples. Dans Parpaing, nous proposons de questionner la construction personnelle, la recherche de sa propre identité, le rapport entre la vérité que l’on assume et la réalité que l’on découvre.
vendredi 24 janvier 2025 | LE CAC